Julia Perroux nous partage sa vision du réemploi

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“Le Réemploi n’est pas une innovation comme les autres, c’est une nécessité.”

Ces mots, ce sont ceux de Julia Perroux, membre du Conseil d’Administration de Bocoloco, Co-fondatrice de la marque Good Gout, ex-Unilever, et désormais partner de @50 partners Impact, au Board de nombreuses entreprises engagées.

Impliquée avec Bocoloco depuis les débuts il y a 5 ans, Julia a toujours cru au potentiel de marché du réemploi.

Elle nous partage sa vision en quelques mots !

Pourquoi avoir investi chez Bocoloco il y a 5 ans maintenant, quand on parlait à peine de réemploi en France ?

L’un des facteurs de réussite d’une aventure entrepreneuriale est la question du momentum.

Il y a 5 ans, les acteurs en présence (industriels, laveurs, acteurs publiques, …) montraient des signes d’intérêts encourageants, la demande de consommateurs matures sur ces sujets se confirmait. 

C’était selon moi le bon moment pour acquérir l’expérience indispensable à la bonne appréhension des enjeux complexes et variés du réemploi afin d’être au cœur de l’écosystème au bon moment, c’est à dire maintenant !

"Le réemploi n’est pas une innovation comme les autres, c’est une nécessité."

Quels sont pour vous les principaux enjeux du modèle, quand on se place du côté des industriels agro-alimentaires ?

Les industriels de l’agro-alimentaire ne construisent leur pérennité de leur modèle que sur la pertinence de leur offre aux consommateurs

Leurs enjeux sont donc de rendre cette expérience du réemploi la plus attractive possible pour les consommateurs, que ce soit sur les usages, les prix bien sûr, et leurs capacités à développer un discours de marque cohérent. C’est aussi et surtout pour moi une formidable opportunité pour eux de recréer de la différenciation et donc de la valeur à long terme.

Comment percevez-vous le rôle de la technologie dans le déploiement à grande échelle du modèle ?

L’un des principaux enjeux du réemploi si ce n’est le premier est le prix. Les industriels travaillent depuis des décennies à l’optimisation de leurs procédés. Pour être compétitifs et proposer un produit attractif aux consommateurs il va falloir réussir à optimiser toute cette nouvelle chaîne de valeur dans un temps incroyablement court.

C’est un véritable challenge que les acteurs en présence ne pourront pas relever sans utiliser les meilleures technologies disponibles. Sans ces outils, le réemploi est voué à l’échec.

“Toute vérité passe par trois étapes : elle est d’abord ridiculisée, puis violemment combattue et enfin acceptée comme une évidence.” 
Schopenhauer

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En tant qu’ex-entrepreneur, comment voyez-vous le marché du réemploi se structurer dans les années à venir ?

« Toute vérité passe par trois étapes : elle est d’abord ridiculisée, puis violemment combattue et enfin acceptée comme une évidence » (Schopenhauer). Les acteurs du réemploi vont nécessairement devoir faire preuve de résilience dans ce marché où presque tout reste à construire en France. Selon moi leur coopération sera clé notamment dans la vitesse de conversion des consommateurs. Mais le réemploi n’est pas une innovation comme les autres, c’est une nécessité. Ceux qui se positionneront tôt seront gagnants.

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